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Can J Cardiol. 2010 Dec; 26(10): 513–514.
French.
PMCID: PMC3006094

Donner et recevoir davantage : La Société canadienne de cardiologie a besoin de vous!

En qualité d’habitant des Maritimes qui prend la barre de la Société canadienne de cardiologie (SCC), je ne peux faire autrement que de me sentir humble devant le calibre de cet organisme et devant sa croissance, surtout depuis les quelques dernières années. Nous sommes maintenant forts de 1 900 membres, dont plus de 1 000 membres réguliers et 500 stagiaires. Notre société professionnelle a le bonheur de compter sur des employés dévoués et professionnels, maintenant au nombre de 15 à temps plein, dirigés depuis sept ans par une directrice générale très efficace et toujours enthousiaste, madame Anne Ferguson.

Fichier externe contenant une image, une illustration, etc.,
se présentant habituellement sous la forme d'un objet binaire quelconque.
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Dr Blair J O’Neill

L’équipe de la SCC assure la continuité de notre organisme et de sa société de bienfaisance sœur, l’Académie de la SCC. Elle soutient sans relâche le comité directeur et le conseil d’administration, les comités de bénévoles et les groupes de travail qui servent si bien les membres. C’est pourquoi je tiens à commencer mon mandat en remerciant l’équipe qui m’a si bien préparé et qui m’assistera avec compétence tout au long de l’aventure qui s’annonce.

Le président sortant, Charles Kerr, et l’ancien président, Lyall Higginson, se sont révélés de véritables visionnaires et des porte-parole dévoués de la Société. Ils m’ont bien préparé au travail qui s’annonce, et je ne peux assez les en remercier. J’ai la chance de compter sur une excellente équipe de direction pour contribuer à la gouvernance de la Société. Chacun de ses membres a servi la SCC dans diverses fonctions au fil des ans, connaît bien l’organisme et est engagé à le renforcer pour les membres. J’ai hâte de travailler avec les personnes suivantes : Mario Talajic, nouveau à la vice-présidence, Ross Davies au secrétariat, Milan Gupta à la trésorerie et Chris Simpson à titre d’administrateur. C’est un honneur et un privilège de travailler avec une équipe si impressionnante.

On m’a récemment demandé de me propulser dans deux ans, à la fin de mon mandat à la présidence de la SCC, et de prédire quel type d’héritage je veux laisser derrière moi. Bien sûr, il est présomptueux de penser qu’à moi seul (ou que quiconque d’entre nous d’ailleurs) je puisse laisser quelque chose qui ressemble à un héritage. La question m’a tout de même fait réfléchir, surtout sur mes aspirations pour la SCC en ce début de mon mandat.

La première chose qui me frappe, c’est la merveilleuse occasion que nous avons tous de devenir bénévoles et membres de la SCC. J’avais l’habitude de concevoir le bénévolat comme une manière de redonner à ma profession, à ma collectivité et aux moins chanceux. Mon point de vue a évolué au fil des ans, et je perçois maintenant le bénévolat comme un exercice pour recevoir : attirer l’énergie, l’enthousiasme, la sagesse et la pure détermination de collègues du Canada. Je vous invite tous, que vous soyez praticiens, chercheurs, administrateurs ou stagiaires, à devenir membres de la SCC et à vous y investir. Vous découvrirez rapidement que le don se mesure à l’aulne de ce que vous recevez en cours de route. Bien sûr, la plus grande récompense demeurera le réseau d’amis que vous vous ferez dans ce grand pays qui est le nôtre !

Notre impressionnant dossier de transmission du savoir (TS) est peutêtre le meilleur exemple de « donner et recevoir » auquel je puisse penser. Les membres et le personnel de la SCC qui travaillent inlassablement à accroître la notoriété, le calibre et la force de notre éventail de plus en plus large de programmes et ressources de TS (donner) trouvent leur récompense dans les commentaires constamment positifs que reçoivent ces programmes (recevoir). Il semble que plus la Société donne, plus elle émerge comme la voix solide et crédible sur tous les sujets liés à la cardiologie, comme un ensemble de praticiens, de chercheurs et de stagiaires de premier plan, comme des défenseurs prépondérants de l’accès à des soins rapides et de qualité et comme des chefs de file et des enseignants à l’égard de nombreux aspects des maladies, des traitements et des projets de politiques en cardiologie.

L’une de mes grandes priorités d’ici deux ans sera de faire un bien meilleur travail de création (autrement dit, donner) de ressources et d’outils probants qui tiennent compte des types d’apprentissage et des besoins des professionnels en émergence. Ce n’est un secret pour personne qu’un écart technologique générationnel menace de diviser notre profession, les possibilités pour les apprenants classiques (salle de classe, conférences et modes de prestation en salle) éclipsant souvent les besoins des nouveaux apprenants (cyberapprentissage asynchrone, médias sociaux et réseautage spontané). Il est temps qu’à la SCC, nous nous mettions tous à combler cet écart en offrant une plus grande sélection de nouvelles méthodologies d’apprentissage. En cours de route, certains cyberdinosaures (c’est-à-dire moi !) découvriront peutêtre quelques nouveaux trucs virtuels.

Si je me tourne vers l’avenir, je prévois également de nombreuses possibilités de profiter de l’immense pouvoir d’attraction du Congrès canadien sur la santé cardiovasculaire. Tandis que nous continuons d’accroître l’étendue et la profondeur de nos offres chaque année, de nombreux collègues qui aimeraient participer restent chez eux pour offrir un accès rapide aux soins. Je pense donc que nous avons besoin d’accroître notre capacité par des webinaires, des baladodiffusions, des activités après le congrès et d’autres programmes de TS pour étendre notre portée et, au bout du compte, améliorer les soins aux patients. Nous devons continuer d’accroître la recherche entre spécialités, la collaboration et l’élaboration de programmes de TS, notamment dans des domaines comme les soins du diabète et les partenariats avec des collègues en endocrinologie, en médecine interne et en obésité.

Ce ne sont là que quelques-unes de mes réflexions à la perspective de ce qui sera sûrement deux années passionnantes à vous représenter à la présidence. J’aimerais recevoir de vos nouvelles et celles d’autres collègues perspicaces de la Société. Selon vous, comment pouvons-nous offrir le plus de valeur ajoutée à nos membres ? Que devons-nous faire pour que la SCC progresse comme voix nationale et organisme parapluie, non seulement des médecins et scientifiques en cardiologie, mais encore plus des patients qui mettent leurs soins entre nos mains ? Par-dessus tout, je tiens à tous vous inviter à réfléchir à ce que vous pouvez donner à la SCC et qui deviendra votre héritage personnel. Je peux vous assurer que vous recevrez beaucoup plus que ce vous aurez donné. Vous pourriez commencer par répondre aux appels de candidature ou simplement par me transmettre vos réflexions. Écrivez-moi, à ac.scc@tnediserp. Je serai ravi d’avoir de vos nouvelles.


Articles from The Canadian Journal of Cardiology are provided here courtesy of Pulsus Group

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