Dans l’une des salles du bâtiment M, animée par Charline, douze étudiants se sont répartis en deux groupes de six. L’objectif du premier atelier était de classer des cartes selon une logique de cause à effet. Par exemple, la carte intitulée "activité humaine" était placée en haut de la pyramide, représentant ainsi la cause principale des cartes qui allaient suivre. En dessous, la carte "industrie" était positionnée, comme étant une conséquence directe de l’activité humaine. Ensuite, la carte "utilisation des énergies fossiles" était placée en dessous de celle de l’industrie, illustrant donc une conséquence supplémentaire de l’activité humaine, à travers le secteur industriel et ainsi de suite avec les autres cartes. Pendant le jeu, Charline fournissait progressivement de nouvelles cartes à placer tout en supervisant le travail des élèves ingénieurs. Elle s’assurait qu’ils avaient bien compris en leur posant des questions sur le choix de leur classement, mais aussi en clarifiant des nuances : “quelle est la différence entre canicule et sécheresse ? Quelle est la distinction entre submersion et crue ?”
Une fois que toutes les cartes ont bien été placées, il ne manquait plus qu’à les relier entre elles par des traits et des flèches de différentes couleurs.

Les deux plus belles fresques seraient sélectionnées et exposées aux yeux de tous dans le hall du bâtiment M. De quoi motiver les jeunes dans leur création et laisser place à leur imagination : une abeille pour symboliser la vie, un volcan pour pointer du doigt les catastrophes naturelles, une fusée pour critiquer l’activité humaine ou encore une vache Milka pour… le côté fun.

Après toute cette réflexion sur les enjeux climatiques et les dessins, vint le moment du débat. Chacun prit la parole tour à tour et exprima son ressenti.
“On ne s’en rend pas compte, mais oui ça devient urgent. Mais en même temps pourquoi je ferai autant d’effort si les autres à côté ne font rien ? ”, s’est exprimé Coco, qui a souligné le manque de cohésion dans la lutte contre le réchauffement climatique.

On demanda ensuite aux étudiants de placer sur un tableau deux actions qui pourraient diminuer notre impact négatif sur la planète.

Les propositions ?

Interdire les vols court, mettre en place dans chaque entreprise une séance de vélo qui générerait de l’électricité ou encore obliger tout le monde à prendre des douches froides.

À défaut d’être toutes réalisables, elles ont néanmoins eu l’avantage de déclencher des moments de rigolage ! Quoique la thématique abordée puisse être source d’anxiété, les étudiants ont réussi à instaurer un équilibre entre leur sérieux et leur humour, ce dernier apportant une touche de légèreté et de détente à l’événement.