Séminaire des URFIST 2024 : alors, on joue ?

Chaque année, le Réseau des URFIST est accueilli dans une des unités pour son séminaire d’été. Du 4 au 6 juin, l’équipe niçoise s’est prêtée à l’exercice.

A cette occasion, les URFIST en ont profité pour faire un point sur les jeux sérieux et modalités de ludification utilisés en formation. Cette session a donné lieu à plusieurs ateliers.

Cartographie des jeux existants sur l’IST et la Science Ouverte

Claire Tignolet, URFIST de Paris, a fait un retour sur la liste où elle recense les jeux sérieux existants sur l’IST et la Science Ouverte. Un nouvel onglet sur les fresques est venu enrichir ce travail. Cette production accompagne la session de formation de formateurs sur la thématique “Promouvoir l’IST par le jeu” qu’elle anime à Paris depuis 2023.

D’autres URFIST proposent également des actions sur cette thématique dans leurs programmes, par exemple avec l’accueil de formations de Marie Latour de l’Université de Guyane à Paris, Lyon et Strasbourg en 2023. Les jeux sont mis à disposition sur Zenodo au fur et à mesure de leurs parutions et actualisations.

L’URFIST de Bordeaux, dans le cadre du projet ECODOC, propose des ateliers de conception de jeux à partir de données scientifiques, dans l’objectif de créer des outils ludiques de vérification des connaissances. La méthode est expliquée sur le site du projet : https://ecodoc.u-bordeaux.fr/actualites/de-la-science-aux-jeux

Réflexions sur les motivations à jouer en formation

Le groupe 1 a organisé ses réflexions en deux axes : d’une part, l’identification des arguments qui motivent à “jouer” en formation face aux arguments qui restent un frein à la ludification ; d’autre part, une réflexion autour de l’ingénierie pédagogique lorsqu’on souhaite transformer sa formation “classique” en formation “ludique”.

Arguments en faveur de la ludification Freins à la ludification
Casser le côté descendant ; favoriser les interactivités même en grands groupes ; favoriser la mémorisation, les mises en situation collectives, les résolutions de problèmes, les échanges ; travailler l’affect en formation ; activer ou réactiver des connaissances

Gestion du bruit et difficultés d’inclusion de certains publics ; mise en difficulté de publics timides et de formateurs qui n’aiment pas “jouer” (changement de posture, sortir de la zone de confort) ; disparition de la structure du cours ; moyen de détourner l’objectif d’apprentissage initial ; reproduction des logiques de ludification venues des entreprises privées ; avoir le sentiment d’infantiliser son public ; nécessité de passer du temps à comprendre le jeu ; difficulté de gestion du temps et de la dynamique de groupe ; apprenants parfois mis en “compétition”

La seconde réflexion a permis au groupe 1 d’évoquer les questions suivantes :

  • faut-il annoncer le jeu aux apprenants ? Si oui, comment ?
  • quelles compétences sont nécessaires pour les formateurs ? Les formés ?
  • quelle évaluation pour l’apprenant de ce qu’il aura appris / retenu / compris ?
  • faut-il annoncer une évaluation à l’issue du jeu aux apprenants ?
  • comment ne pas réduire / simplifier ma formation ?
  • comment garder un équilibre entre aspects théoriques et pratique ?
  • comment gérer les temps de préparation, logistique et d’animation nécessaires ?
  • comment faire correspondre la scénarisation aux objectifs pédagogiques ? Selon quelles règles ?
restitution des réflexions du groupe 1 sur la ludification des formations

Restitution des réflexions du groupe 1 sur la ludification des formations

Tester un jeu sérieux : la Fresque des données ouvertes

Cette session a été l’occasion de tester la fresque créée par Datactivist’ en 2023 sur la thématique des données ouvertes. Deux équipes ont réalisé chacune une fresque, donnant lieu à des échanges sur l’expérience et l’intérêt de ce type d’animation pédagogique en formation.

les deux tables de jeu sur la fresque des données ouvertes

Aperçu des deux tables de jeu “Fresque des données ouvertes”

En fin de jeu, les participants ont fait part de leurs retours sur l’expérience en elle-même :

  • La Fresque a suscité des échanges riches et intéressants
  • La durée a semblé un peu longue dans la mesure où les participants n’étaient que 4 par table, la fresque est plutôt prévue pour 6 à 8 joueurs par table
  • Expérience ludique plutôt que de jeu, qui suppose un réel accompagnement de la part de l’animateur/trice

et l’intérêt qu’ils y trouveraient en tant que formateur/trice :

  • permettre des réappropriations distinctes entre chaque groupe, intéressantes à comparer
  • faciliter la discussion sur les données et l’Open Data
  • un tel outil peut être utilisé soit pour introduire la question des données en début de cours, soit à la fin du cours pour mobiliser les connaissances apprises

Concevoir un jeu sérieux sur l’IA

Un troisième groupe a commencé à concevoir un jeu sérieux qui permettrait de vérifier l’acquisition de connaissances et de compétences relatives à la question de l’intelligence artificielle au service de la recherche. Cette ébauche doit donner lieu à de nouvelles discussions, à une poursuite vers un prototype, à tester au prochain séminaire des URFIST à Paris en janvier 2025. A suivre !

groupe 3 en train de travailler sur le jeu sérieux

Le groupe 3 en pleine réflexion

Inventaire des présidences d’universités sur Wikidata

Entre mes deux résidences Wikimédia au sein du réseau des URFIST (Bordeaux Nice), j’ai recensé les présidents d’universités sur Wikipédia et Wikidata.

Historique de la fonction de président

La fonction de président d’université est relativement récente. Elle date de la loi Faure de novembre 1968. Une fois adoptée, les universités ont mis en place des assemblées constitutives chargées d’élaborer les statuts des universités et d’organiser les premières élections dans la foulée. Pour en savoir plus, un mémoire de DEA traite du sujet.

Une base de données à créer

Si pas mal d’universités publient l’historique de leurs présidents sur Internet, il n’existe pas – à ma connaissance – de données ouvertes regroupant l’ensemble des universités françaises. Alors que nous vivons dans une abondance de données, il n’est pas rare de buter sur l’absence de données, cf le travail récent pour concevoir la liste des titulaires de la médaille d’argent du CNRS.

Je me suis donc lancé dans la conception de cette base de données car cela me semblait réalisable dans un petit laps de temps par une personne. J’évaluais entre 500 et 1000 le nombre de présidents. J’ai réalisé cet inventaire sur Wikidata en procédant dans un premier temps par l’import des listes qui figuraient sur Wikipédia. Bien souvent ces listes ne comportaient aucune référence. J’en ai donc profité pour chercher des sources secondaires. J’ai souscrit pour l’occasion un abonnement au Monde afin d’accéder à leurs précieuses archives qui sont particulièrement difficiles d’accès. Le Monde couvrait généralement les élections universitaires jusqu’aux années 1990. Puis la presse spécialisée (L’Étudiant et AEF) a pris le relais. On trouve aussi un peu d’info dans la presse quotidienne régionale et dans de vieux ouvrages sur la bibliothèque d’Internet Archive.

Extrait d’un élément Wikidata

Export des données

Voici une requête SPARQL permettant de visualiser les données dans un tableau. Et pour en faciliter la réutilisation, j’ai procédé à une extraction des données Wikidata pour les publier sur data.gouv.fr.

Extrait des résultats de la requête SPARQL

Réutilisations des données

L’avantage de publier les données sur Wikidata est qu’elles sont réutilisables sur Wikipédia. J’en ai profité pour remplacer les listes manuelles de nombreux articles Wikipédia par des listes générées automatiquement. L’ajout de {{liste des dirigeants successifs|titre=président|portrait=oui}} dans l’article Wikipédia de l’université Paris-VIII-Vincennes-Saint-Denis permet de générer ce tableau :

Tableau généré automatiquement dans un article Wikipédia

Il est également possible d’exporter les données Wikidata, ce qu’à fait Julien Gossa afin de produire quelques graphiques.

Bilan

Ce petit exercice permet de créer une base de données originale, montrer l’intérêt du crowdsourcing, rappeler l’intérêt des archives de presse (encore rarement accessibles concernant la période 1950-2000), les possibilités de Wikidata et le rôle joué par Wikipédia et Wikidata dans la diffusion de données ouvertes, y compris en ce qui concerne l’enseignement supérieur et la recherche. La nouvelle version du moteur de recherche scanR permet également de voir l’importance de ces outils. Si vous voulez en savoir plus sur Wikidata, je propose un wébinaire jeudi 13 juin.

PS : vous pouvez apporter votre pierre à l’édifice car il manque une bonne partie de historique de la présidence de l’université Clermont-Ferrand-I.

20 juin 2024 – Atelier Noos sur les usages et pratiques des notebooks dans une démarche de recherche ouverte

Le jeudi 20 juin 2024, de 9h00 à 12h30, aura lieu en visioconférence un atelier intitulé “Usages et pratiques des notebooks dans une démarche de recherche-ouverte”. 

personne en réunion devant un tableau de post-it de différentes couleurs

Photo de Jason Goodman sur Unsplash

Ce focus group/atelier s’intègre dans le cadre du projet de recherche NOOS (NOtebook for Open Science) financé par le GIS Réseau URFIST. Notre étude vise à mieux comprendre les usages des notebooks  au sein de la recherche et faciliter différentes articulations avec les principes de science ouverte. Le projet est coordonné par Mariannig Le Béchec (URFIST de Lyon et UR ELICO, UCBL, Lyon 1), Célya-Gruson Daniel (inno³ et COSTECH), Clémence Lascombes (inno³) ainsi qu’Emilien Schultz (CREST – ENSAE Paris). 

Présentation générale de l’atelier

Les notebooks sont des outils computationnels qui accompagnent de plus en plus les pratiques de recherche ouverte. Ils sont décrits comme des supports permettant d’intégrer conjointement des éléments de contenu (notamment textuels), des éléments de programmation réalisant des traitements (codes produits dans différents langages) et le résultat de ces traitements.  Les notebooks sont souvent cités dans le cadre d’une meilleure reproductibilité des travaux scientifiques (Pimentel et al., 2021). Plusieurs travaux portent sur les usages des notebooks et soulignent que la reproductibilité est souvent bien loin d’être au rendez-vous. Plusieurs “bonnes pratiques” sont ainsi proposées ainsi que des applications/plug-in à déployer. Néanmoins, ces études s’inscrivent  dans le périmètre général de la data science, qui dépasse largement les milieux scientifiques. Peu de travaux à ce jour concernent spécifiquement les usages associés aux notebooks au sein des milieux académiques et leur rôle et articulation avec les principes et l’environnement de la science ouverte (tel que les principes FAIR, l’articulation avec des entrepôts de données, etc.). 

Suite à une première phase d’analyse des travaux empiriques menés sur les notebooks (pre print), nous avons relevé plusieurs problématiques, à laquelle nous souhaitons répondre collectivement. 

  • Quelles places occupent la programmation et  les notebooks dans les pratiques de recherche ? Quels usages et bénéfices ou difficultés rencontrées ? 
  • Quelles reconnaissances ces pratiques recueillent-elles aujourd’hui ? Sous quelles formes ? 
  • Existe-t-il des différenciations entre les disciplines et/ou les statuts d’utilisateurs et d’utilisatrices ?
  • Comment les principes FAIR peuvent être intégrés à des modèles types de notebooks ?
  • Dans quel environnement les notebooks se déploient et comment les intégrer aux autres briques et infrastructures de recherche de la science ouverte ?

Lors de cet atelier, nous invitons toutes les personnes ayant une expérience de notebook en contexte de recherche à contribuer quelque que soit sa discipline ou son niveau d’expertise de l’outil. L’atelier sera organisé en trois temps. Tout d’abord, une introduction reviendra sur quelques éléments de contexte et présentera les résultats de l’état de l’art mené au sein du projet NOOS et d’autres travaux en cours sur les notebooks. Ensuite, un temps d’échange collectif sera organisé en petits groupes. L’atelier se concluera par une synthèse collective des travaux de chaque groupe.

Quatre thématiques sont proposées pour le travail en groupe : 

  • Déclinaison des usages des notebooks : bénéfices et difficultés rencontrées  
  • Valorisation et reconnaissances de l’usage des notebooks en recherche 
  • Intégration des  notebooks dans l’environnement d’outils de la science ouverte ?
  • Notebooks FAIR : quels modèles prototyper ? 

À la fin de la séance, l’objectif sera d’avoir une meilleure visibilité des usages des notebooks au sein de l’ESR, des environnements associés et des pistes à construire pour une meilleure intégration aux principes FAIR ou autres éléments de science ouverte. 

Informations pratiques et inscriptions

L’atelier “ Usages et pratiques des notebooks dans une démarche de recherche ouverte ” aura lieu le jeudi 20 juin 2024 de 9h00 à 12h30. L’atelier se déroulera par visioconférence. Les informations de connexion seront fournies suite à l’inscription. 

Le nombre de places est limité, remplissez ce questionnaire pour vous inscrire de préférence avant le 10 juin 2024.

“Sciences participatives et communication scientifique : écrire, publier, diffuser” : Les vidéos

Les vidéos de la journée d’étude “Sciences participatives et communication scientifique : écrire, publier, diffuser”, organisée le 16 novembre 2023 par le réseau Urfist sont maintenant en ligne sur Canal U.

https://www.canal-u.tv/chaines/callisto/jne-2023-reseau-urfist-sciences-participatives-et-communication-scientifique

Avec ces quatre vidéos, vous pouvez voir ou revoir l’introduction de la journée et les trois tables rondes.

Image décorative

JNE 2023 “Sciences participatives et communication scientifique” – Introduction : Bergère Marc, Moretto Philippe, Bats Raphaëlle

JNE 2023 – Écrire la science dans des projets de sciences et recherches participatives : Castagneyrol Bastien, Villechaise-Dupont Agnès, Kohlmann Émilie

JNE 2023 – Publier les résultats des projets de sciences et recherches participatives Bauquier Charlotte, Laborde Aurélie, Guillebon Thibaud

JNE 2023 – Valoriser les résultats des projets de sciences et recherches participatives Smaniotto Alessia, Bats Raphaëlle, Dozières Anne, Garnier Mathilde

Pour rappel, le site de l’événement, avec son programme, la liste des intervenants et l’argumentaire de la journée, est accessible à l’adresse suivante : https://srp-commscientifique.sciencesconf.org/

Nouvelle version de CERISE, tutoriel de méthodologie documentaire

Le tutoriel de l’URFIST de Paris sur la méthodologie documentaire CERISE est désormais disponible sur la plateforme Callisto.

Destiné aux étudiants à l’université de niveau licence ou master, aux formateurs en méthode du travail universitaire (MTU) ainsi qu’à toute personne qui souhaite maîtriser l’information dans les études supérieures, le tutoriel CERISE se veut généraliste.

Ses différentes parties suivent le déroulé de la recherche d’information :

  1. Débuter sa recherche ;
  2. Rechercher l’information ;
  3. Analyser l’information ;
  4. Exploiter l’information.

Outre des apports théoriques, chaque partie présente des exemples, des conseils méthodologiques et des exercices commentés prenant en compte différents types de documents. Chaque partie peut être consultée de manière autonome, en fonction de ses besoins. 

Nouvelle version du tutoriel CERISE, 2024

La première version de ce tutoriel a été créée il y a plus de 20 ans. Il a fait depuis l’objet de refontes régulières et vient d’être entièrement revu et mis à jour par Aline Bouchard et Lucas Ricroch (URFIST de Paris) avec le soutien financier du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. L’occasion de faire le point sur les compétences informationnelles mises en valeur depuis la dernière version datant de 2018 : évolution des catalogues de bibliothèques vers la recherche fédérée, développement de ChatGPT ou encore inscription dans une démarche éthique.

Le tutoriel est désormais disponible librement sur la plateforme Callisto (plateforme de contenus pédagogiques utilisant l’environnement Moodle) et réutilisable : https://callisto-formation.fr/course/view.php?id=263.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter l’URFIST de Paris.

Le programme de la Semaine Numérique des Urfist #SNDU2024

Du 18 au 22 mars, le Réseau des Urfist vous propose une série, intégralement à distance, de rencontres, ateliers, formations et webinaires pour outiller vos recherches. A travers ce programme, les 7 URFIST vous invitent à découvrir ou compléter vos connaissances sur l’intelligence artificielle, les fake science, les corpus textuels, ORCID, la publication en accès libre et les registered reports, les mèmes, la 3D, la gestion des photos et des images, etc.***

Lundi 18 mars : 

Au-delà de ChatGPT : recherche d’informations académiques et intelligence artificielle, Aline Bouchard, Urfist de Paris : 10h-12h

Avec le déploiement grand public de ChatGPT, l’intelligence artificielle devient à la mode dans la recherche d’information. Et pourtant, un certain nombre d’outils n’ont pas attendu pour mettre à disposition de la communauté académique des fonctionnalités IA, notamment sémantiques. Quelle est cependant la valeur de ces « systèmes académiques » qui proposent d’« augmenter » les capacités de recherche et de compréhension de la littérature scientifique, voire de devenir de véritables assistants du chercheur ? Et en quoi peuvent-ils compléter des recherches académiques plus classiques ?

Fake science : panorama des méconduites et contre-feux pour déjouer les pièges, G. Cabanac, Université Toulouse III-Paul Sabatier. (14h-16h). Vous pouvez aussi suivre cette session en présentiel à Toulouse.

Le problème du ‘fake’ n’épargne pas la science. Cette conférence dressera un panorama des méconduites contemporaines qui polluent la littérature scientifique, tout en exposant des contre-feux : actions concrètes à intégrer dans nos pratiques pour détecter les arnaques.

Mardi 19 mars  

Analyse sémantique et cartographie de corpus textuels à travers GarganText, Anne-Laure Derepas, ISC-PIF : 10h-12h

Gargantext est un logiciel libre, développé par l’Institut des Systèmes Complexes du CNRS de Paris Île-de-France (ISC-PIF) et ses partenaires. C’est une plateforme web collaborative pour l’exploration d’ensembles de documents non structurés. Elle combine des outils de traitement du langage naturel, d’exploration de texte, d’analyse de réseaux complexes et de visualisation interactive de données pour ouvrir la voie à de nouveaux types d’interactions avec vos corpus numériques

Interroger les API d’ORCID : pourquoi, comment ?, Olivier Roques, SICD Toulouse : 13h30-16h30

Présentation ORCID, visibilité des données, les APIS publiques et membres, obtenir des clés pour utiliser les APIs, APIs sans autorisation, APIs avec autorisation

Mercredi 20 mars : 

Panorama des modèles de publication scientifique en accès ouvert : focus PCI – registered reports, T. Guillemaud et/ou D. Bourguet (INRAE) : 9h30-12h30 

L’objectif de cette session est d’effectuer un panorama des modèles de publication scientifique en accès ouvert afin de mieux cerner les enjeux liès par exemple aux coûts de la publication, à la crise de la reproductibilité, à la dissémination de la science dans la société (citoyens et économie), à l’évaluation de la recherche (amont/aval), etc. Un focus sur Peer Community In et les Registred Reports sera notamment proposé. La présentation et les échanges lors de la session permettront une meilleure connaissance de l’écosysteme de la publication scientifique.

Utiliser des mèmes pour la communication de sa recherche, Irene De Togni, Urfist de Strasbourg : 14h-15h30

En milieu académique, bien que le terme soit employé depuis les années 1970 pour désigner un « élément culturel se propageant de façon interindividuelle par copie ou imitation » (Dawkins, 1972), le mème fait désormais l’objet d’une réflexion interdisciplinaire, au carrefour entre les sciences de l’information et la communication, l’art et la sémiotique.
Le même est désormais un objet médiatique omniprésent en milieu numérique et en dehors et peut devenir un puissant outil de médiation et de vulgarisation du travail du chercheur.

Bing Image Creator (Dall-e3) : utiliser un générateur d’images pour libérer vos documents illustrés, Hugo Lopez, Urfist de Toulouse : 15h30-17h

Mettre sous licence libre des matériaux riches : une impossibilité ?, Les générateurs d’images (introduction, progrès récents), Bing Image Créators (Introduction, Prompt engineering : structure, Prompt pour communication scientifique, Vérifications des images).

Jeudi 21 mars

Introduction aux enjeux de la 3D en SHS, Xavier Granier, Université Bordeaux Montaigne, pour le consortium 3D-SHS : 10h-11h30

Cahier des charges, archivage de la 3D, vocabulaire, logiciels, droits, données 3D et métadonnées : si vous avez des questions sur l’un ou l’autre de ces éléments, alors cette introduction devrait répondre à un certain nombre d’entre elles.

Gérer des photos et leurs métadonnées avec Tropy, Jean-Baptiste Monat, Urfist de Lyon : 15h-17h

Il s’agira d’une aide à la prise en main du logiciel Tropy, qui se veut un “Zotero des photographies”. A la fin de la séance, les participants seront en mesure de créer un projet Tropy et y importer des photos, organiser ces photos via des objets, listes et tags ainsi que les enrichir (notes, sélections), adapter leur modèle de métadonnée à leur besoin et de rendre utilisable les métadonnées de Tropy dans Zotero

S’auto-outiller pour sa recherche : présentation de Litote, un gestionnaire d’extraits de texte,  Aurore Turbiau, Université Lyon 2 Lumière : 17h-18h

Aurore Turbiau a conçu l’outil Litote. Pourquoi se mettre à coder dans le cadre d’une recherche “littéraire” ? Et comment ? Comment concevoir un outil adapté à la gestion d’extraits d’oeuvres ? Quelle complémentarité avec les autres outils bibliographiques ? Elle nous présentera sa démarche et les problématiques rencontrées lors de cette fructueuse expérience destinée à outiller “sur-mesure” ses besoins de chercheuse.

Vendredi 22 mars : 

Intelligence artificielle et propriété intellectuelle, Camille Jalicot, Urfist de Bordeaux : 10h-12h

Cette formation vise à apporter des réponses concrètes sur les problématiques que pose le développement de l’intelligence artificielle en droit de la propriété intellectuelle : l’intelligence artificielle est-elle protégée au titre de la propriété intellectuelle ? ; dans quelle mesure les intelligences artificielles peuvent-elles utiliser les données protégées par le droit de la propriété intellectuelle ?

Introduction à DBpedia, Hugo Lopez, Urfist de Toulouse : 14h-15h

Présentation, fonctionnement et enjeux au sein de l’écosystème wikimédia

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Pour retrouver le programme détaillé et vous inscrire : http://bit.ly/3S861uu.

A bientôt, pendant la Semaine Numérique des Urfist ou dans les formations du semestre : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/

Le Réseau des URFIST

Wikicafés : des rencontres Science Ouverte et Wikimedia

Depuis deux décennies, les initiatives se multiplient pour développer le libre accès à la littérature de recherche. Si l’essentiel des actions se concentre sur la refonte du modèle de publication des articles académiques, renforcer la diffusion des connaissances à l’ensemble de la société n’est pas en reste.

Les projets Wikimédia sont un partenaire naturel de l’enseignement supérieur et la recherche.

  • D’une part, Wikipédia est devenu un acteur incontournable de la médiation de connaissances : il s’agit désormais d’un des dix sites Internet les plus consultés au monde et de loin la première source d’information encyclopédique.
  • D’autre part, la science ouverte est le seul moyen de rendre Wikipédia durablement fiable : bien que l’objectif demeure de permettre au plus grand nombre de rédiger Wikipédia, il ne s’agit pas de la production de connaissances nouvelles mais d’une encyclopédie qui fait le point sur l’état des connaissances et des savoirs. Le refus du travail inédit sur Wikipédia met l’expert au centre, et cette synthèse du savoir proposée sur Wikipédia ne peut se faire que si et seulement si un journaliste, un chercheur ou tout autre expert reconnu s’est intéressé au sujet.

Le réseau des Urfist a le plaisir de recevoir trois résidents Wikimedia pour l’année 2023 pour accompagner le développement des relations entre l’ESR, la Science ouverte et les projets Wikimedia : https://urfistinfo.hypotheses.org/4016.

Programmes de formations et de rencontres des résidences

Pour cela, les trois résidences Wikimédia au sein des URFIST proposent un programme de formations et de rencontres sur leurs périmètres d’action.

Ces prochains mois, celles-ci prévoient notamment une participation à l’opération #1Lib1Ref, qui incite les bibliothécaires du monde entier à ajouter des sources fiables dans Wikipédia.

Bandeau 1Lib1Ref

En vue de la prochaine campagne se déroulant du 15 mai au 5 juin prochains, voici le programme prévu :

Retrouvez toutes les dates des formations et des rencontres sur l’agenda des formations des Urfist .

Les WikiCafés : fédérer des communautés autour de Wikimédia dans l’ESR

En plus de toute cette offre, les trois résidents vous convient à des WikiCafés : des rendez-vous informels et sans inscription pour discuter des relations entre projets Wikimedia et projets de recherche ou de valorisation de la recherche.

Affiche des WikiCafés
Résidences Wikimedia Urfist

Les personnels techniques, de soutien à la recherche, enseignants-chercheurs et doctorants de toute la France intéressés par les projets Wikimédia (Wikipédia, Wikidata, Wikimedia Commons, etc) et leurs liens avec la recherche sont invités à se retrouver en ligne chaque 1er et 3e mardi du mois entre 13h et 14h.

Ces rendez-vous sont l’occasion :

  • de poser des questions et d’échanger sur vos projets éventuels mobilisant Wikimédia,
  • – de découvrir les actions menées par d’autres services ou d’autres universités, des outils et des actualités (la première partie de l’heure est dédiée à la présentation d’une thématique ou d’un outil par les wikimédiens en résidence),
  • – de tisser un réseau autour de Wikimédia dans la recherche.

Le premier WikiCafé s’est tenu le 4 avril 2023 et a été l’occasion de présenter les wikimédiens des URFIST ainsi que #1Lib1Ref et les formations prévues en lien avec cet événement. Les questions de la dizaine de participants présents ont permis d’apporter un éclairage sur les périmètres des résidences et les actions envisagées cette année. 

Rendez-vous sur Sygefor pour avoir les dernières informations concernant ces rdv : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/training/10035/11967

L’équipe des résidents Wikimedia du réseau des URFIST : Pierre-Yves Beaudouin (Urfist de Bordeaux), Juliette Halimi (Urfist de Bretagne et Pays de la Loire), Hugo Lopez (Urfist Occitanie)

Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives

Le 9 et 10 novembre 2022, l’URFIST de Bordeaux, INRAE, l’Université de Bordeaux et le Muséum national d’Histoire Naturelle ont organisé un colloque sur les Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives.

  • Extrait du texte de présentation
  • Programme
  • Restitution
  • Suites

Extrait du texte de présentation du colloque : 

Pourquoi un colloque sur l’éthique des sciences et recherches participatives ?
 

Il fut peut-être un temps où les scientifiques œuvraient à décrire et expliquer le monde, tout en revendiquant si ce n’est une indépendance, au moins une distanciation vis-à-vis de la marche de celui-ci. Les relations entre Science et Société ont évolué au fil du temps. Aujourd’hui, il ne s’agit plus (si tant est que cela ait pu être le cas) de mener uniquement une recherche fondamentale, désintéressée, et déconnectée de toute considération sociale, économique, environnementale ou politique. Certains chercheurs revendiquent même la pratique d’une recherche impliquée, en grande partie orientée par le contexte socio-politique. A ce titre, une part significative, et croissante, de la recherche scientifique est réalisée pour, avec, voire par la société, au travers de démarches dites  participatives.

Les objets de la recherche participative ne semblent en effet plus uniquement définis par les seuls scientifiques. Les processus de recherche s’adaptent également à la participation d’un public non-professionnel, qu’il s’agisse de la reconnaissance des savoirs profanes, des outils de collecte de données ou des modes de diffusion des connaissances. Ces deux transformations remettent en question l’idéal d’autonomie de la science. Malgré les garde-fous déployés pour garantir la fiabilité des données acquises ou analysées par un public hétérogène et l’intégrité des savoirs produits à partir de ces données, la participation d’un public non professionnel renforce le risque d’une orientation idéologique de la science. Si la recherche n’est pas autonome et que certaines sensibilités sont plus représentées que d’autres dans ses acteurs, la science produite peut-elle être impartiale ? S’en suit inévitablement la question de la neutralité des savoirs produits de manière participative : quels sont ceux qui sont diffusés, retenus et utilisés ? Par qui et dans quel but ?

Les sciences et recherches participatives orientent la nature même des savoirs qui sont produits et de l’utilisation qui pourrait en être faite. Elles invitent les individus — professionnels de la recherche ou non — et les institutions à poser un ensemble de questions au cœur de la relation science-société. A quoi est-ce que je m’engage et m’expose au travers de ma participation ?  Quelles sont mes responsabilités vis-à-vis de mes partenaires et vis-à-vis des connaissances que je contribue à produire ? Quels impacts ces connaissances sont-elles susceptibles de produire, sur qui, sur quoi ? A quelles formes de reconnaissance suis-je en droit de m’attendre ? Il est impossible d’apporter une réponse a priori à ces interrogations. Le cadre juridique aide mais n’y suffit pas. La sociologie et la philosophie doivent être convoquées pour apporter un éclairage pertinent sur ces questions, et ainsi guider les individus et les institutions dans leur positionnement vis-à-vis des sciences participatives et de leur potentiel transformatif, du travail du chercheur et de la relation science-société.

Pour lire tout le texte de présentation : https://srpethique.colloque.inrae.fr/ethique-des-srp
 
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Programme :
 
Le colloque a été organisé en deux demi-journées.
 
9 novembre : plénière
  • Conférence introductive par Alain Kaufmann (Université de Lausane) : Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives
  • Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives dans le domaine de la santé Flavie Mathieu (INSERM) – ANNULÉ
  •  Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives dans le domaine des sciences politiques et socialesDominique Boullier (Science Po)
  •  Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives dans le domaine de l’écologie et de l’environnementBaptiste Bedessem (MNHN)
 
10 novembre : ateliers
  • Atelier #1 – Les enjeux éthiques des SRP pour les individus
  • Atelier #2 – Les enjeux éthiques des SRP à l’échelle du projet recherche
  • Atelier #3 – Les enjeux éthiques des SRP pour les institutions

Détails du programme : https://srpethique.colloque.inrae.fr/programme

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Restitution :

Si vous voulez voir ou revoir les conférences introductives, voici les vidéos des plénières, disponibles sur la chaîne Youtube de la DIPSO (INRAE).

Introduction au colloque par Jean-Baptiste Merilhou-Goudard

La présentation d’Alain Kaufmann  : Vers la reconnaissance d’un “tiers secteur de la recherche”

La présentation de Dominique Boullier : Science citoyenne : une éthique calculable?  Les indicateurs de coopération

La présentation de Baptiste Bedessem : Enjeux éthiques des sciences et recherches participatives en écologie et environnement

Vous pouvez également trouver ces vidéos sur la page dédiée aux « retours sur le colloque« , dans laquelle nous avons également mis quelques éléments marquants retenus par les participants. Les documents de restitution des ateliers sont également disponibles à la même adresse.

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Suites

Si le thème des sciences et recherches participatives vous intéresse, sachez que le réseau Urfist vous propose quatre formations/rencontres sur le sujet ce printemps :

D’autres formations seront organisées cet automne.

Vous pouvez dors et déjà noter la date de la Journée nationale d’étude du Réseau Urfist, qui se tiendra le jeudi 16 novembre 2023 à Bordeaux, et qui questionnera plusieurs enjeux relatifs à l’information scientifique et technique posés par les sciences et recherches participatives.

 

 
 
 
 
 

La Semaine Numérique des Urfist – #SNU 2023

Du 27 au 31 mars, le Réseau des Urfist vous propose une série, intégralement à distance, de rencontres, ateliers, formations et webinaires pour outiller vos recherches.A travers ce programme, les 7 URFIST vous invitent à découvrir ou compléter vos connaissances sur la constitution et l’usage de corpus, les sciences participatives, l’innovation ouverte, les données de la recherche disciplinaires, les plans de gestion des données, les projets Wikimédia, etc. Pour consulter le programme et vous inscrire : https://tinyurl.com/yrnw4jca

Lundi 27 mars

9h-12h : Sciences ouvertes et sciences participatives : quelles pratiques, quels enjeux ? (Formation à distance) #SNU2023

Après une introduction aux sciences ouvertes et aux sciences participatives, nous nous poserons les questions suivantes : dans quelle mesure sciences ouvertes et sciences participatives sont-elles articulées aujourd’hui ? Peut-on parler d’appropriation des savoirs ouverts ? Quelles relations peut-on observer entre les savoirs académiques, les savoirs professionnels et les savoirs d’expérience ? Nous nous appuierons sur l’analyse de dispositifs actuels et identifierons les outils disponibles pour les chercheurs et leurs enjeux pour les sciences.

13h30-16h30 : Corpus, Données et Métadonnées [A distance] – #SNU2023

  • Découvrir différents types de corpus et savoir où les chercher et comment y accéder
  • Découvrir les process de construction, de traitement et de diffusion de corpus de recherche.
  • Découvrir les questions de métadonnées, de données et d’interopérabilité associées aux corpus textuels, photographiques, ou autres.
  • Découvrir des acteurs incontournables de la mise à disposition de corpus.

Mardi 28 mars

10h-12h30 : Trouver, qualifier, reconnaître les compétences liées aux données de la recherche #SNU23

Trouver, qualifier, reconnaître les compétences liées aux données de la recherche n’est pas chose aisée. Quelles compétences pour quelles activités, quels métiers, quelles personnes, quelles équipes. Comment détecter les besoins, comment acquérir des compétences, comment les reconnaître, les certifier, pourquoi et comment les valoriser ? 

14h-17h : Pourquoi et comment rédiger un Plan de gestion des données (PGD / DMP) ? [Formation à distance] #SNU2023

Le Plan de gestion des données (PGD) ou Data Management Plan (DMP), de plus en plus souvent demandé par les financeurs de projets (Commission Européenne depuis 2017, ANR pour les projets financés à partir de 2019) est un « document qui synthétise la description et l’évolution des jeux de données, et prépare le partage, la réutilisation et la pérennisation des données » (Source ANR). Il existe différents modèles de PGD.

Mercredi 29 mars

10h-12h : Wikimédia et Science Ouverte [à distance] #SNU2023

Dans le cadre de la convention signée entre Wikimédia France et le MESR, 3 URFIST accueillent des wikimédiens en résidence pour favoriser les liens entre Wikimédia et la Science Ouverte. Cette session est l’occasion de découvrir les différents liens pour renforcer la promotion de la Science Ouverte à travers les différents projets Wikimédia.

  • Présenter les liens entre Wikimédia et Science Ouverte
  • Comprendre les enjeux liés au partage et l’ouverture de données sur Wikimédia

14h-17h : Focus sur les licences libres : quels usages dans un contexte de science ouverte ? [A distance] #SNU2023

  • Connaître les différents types de licences libres. 
  • Identifier les contenus diffusés sous licence libre. 
  • Vérifier les droits octroyés par la licence et les usages autorisés. 
  • Choisir la licence libre appropriée à ses contenus et à sa démarche d’ouverture.
  • S’assurer que les éléments intégrés à son contenu ont été placés sous une licence compatible avec la licence envisagée. 

Jeudi 30 mars

10h-12h : Le cahier de laboratoire électronique, un outil numérique au service de la qualité [formation à distance] #SNU2023

Pour certaines disciplines, le cahier de laboratoire (laboratory notebook) apparait comme l’un des outils quotidiens du chercheur. Il permet de documenter le cheminement des travaux de recherche, d’assurer la traçabilité des expériences, d’authentifier la paternité et l’antériorité des résultats. C’est donc un élément majeur pour le développement d’une démarche qualité au sein de la recherche publique pour les laboratoires. Dans des environnements de recherche de plus en plus numérisés, la mise en place de cahiers de laboratoire électroniques s’avère inéluctable. Quels sont les atouts des versions numériques ? Quelles en sont les limites ? Comment les cahiers de laboratoire électroniques peuvent-ils s’articuler avec d’autres outils de gestion comme les plans de gestion de données ?  

14h-16h : Sobriété numérique: du constat à l’action ! [#SNU2023]

“Virtuel”, “cloud”, “dématérialisation”: le vocabulaire du progrès technique induit par le numérique laisse souvent penser à un univers abstrait, infini et sans conséquences pour l’environnement. Nous essaierons au cours de cette séance de déconstruire cette idée, en pointant les différents impacts liés au numérique.
Dans la continuité de cette perspective critique, nous proposerons quelques pistes pour, à l’échelle individuelle, reprendre le contrôle sur nos usages et limiter leurs conséquences environnementales.
Le formateur s’attachera autant que possible, sur un sujet qui touche à la sensibilité éthique et politique de chacun, de permettre le partage d’informations et d’idées.

Vendredi 31 mars

10h-12h : The Carpentries : communautés de chercheurs et réseau de formateurs [à distance] #SNU2023

  • faire connaître The Carpentries
  • proposer un retour d’expérience comme formateur pour cette communauté

Bonus !

Le poster du programme pour diffuser auprès de vos collègues ou afficher dans vos laboratoires, bibliothèques, centres de recherches, etc.

A bientôt dans nos formations de la Semaine Numérique des Urfist ou dans les formations du semestre : https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/

Le Réseau des URFIST

 

 

 

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